Itinéraire part2



La suite de Sam, in Africa :)

Finalement ma route va se poursuivre encore un peu avec les français qui m'ont prit en stop. Je suis restés quelques jours à Nouakchot, dans un camping-auberge avec la bande qui a vendu les voitures au prorio du camping, avec inclu dans le deal la gratuité des nuits passées dans le camping et le transport en voiture jusqu'à la frontière Sénégalaise.

Ca tombe bien c'est justement là que je vais,
je reste donc dans les alentours et je passe pour faire partie du groupe, donc pas payé camping et transport jusqu'à la frontière, hehe, j'avoue que sur ce coup là j'ai eu du bol

Bref, départ donc de Nouakchott en début d'aprèm et arrivée à Saint-Louis vers minuit, en passant par la frontière de Diama, àpparemment plus trankil que Rosso.

J'en garderai un bon souvenir, surtout le moment où le doyen de l'expédition, Pierre, à simulé un malaise cardiaque en passant la douane, pour éviter de se faire taxer de la tune because blabla administratif avec les voitures vendues en Mauritanie. Faut dire qu'il joue bien la comédie, on est passé à l'aise.

A Saint-Louis on se pose encore dans un camping pour la nuit, mais j'ai hâte de partir de là, remettre le sac sur le dos et back to the road, direction Dagana, rendre visite à Marieke qui m'a invitée. Direction donc gare routière, sur le chemin je rencontre un gars super sympa qui m'invite à prendre le thé ave sa famille, je reste finalement pour manger, le Tiéboutgien, dans un plat commun avec les membres de la famille. Longue discussion avec l'oncle, le doyen de la maison, sur ma vision du monde, la sienne, échange de point de vue, et je dois dire que ce Monsieur m'a impressionné de part sa sagesse, une après-midi très riche pour moi.

A la gare je prends un taxi brousse 7 places, et j'arrive à Richard Toll au soir. J'appelle Marieke et nous convenons qu'elle viendra me chercher demain matin.

C'est pour moi un excellent point de chute pour un retour dans ce pays, tant attendu.

Le lendemain Marieke et Paul sont au Rdv, direction Dagana, le Nord du Sénégal, avec la voiture de fonction.


La maison de fonction se trouve en plein milieu de Dagana, et juste à côté d'une mosquée, et ça part contre ça craint, réveil à 5 heures du mat avec un haut parleur criard et répétitif, on fini par connaître les paroles de prières par coeur après un jour.
Sinon le bled est sympa.




La maison n'en a peut-être pas l'ar de l'extérieur mais à l'intérieur c'est camping. Les pièces ne sont pas chargées de futilités, pas d'eau courante, pas de four, juste une plaque au gaz. Un endroit de tranquilité, Marieke et Paul font tout pour que je me sente chez moi, et c'est pas compliqué, rien que d'être en leur companie, je me sent déjà chez moi, un retour aux sources, les discussions font du bien :°) puis on est en contact avec un gars qui vend de la bière Sénégalaise, hmmm, ça faisant longtemps une bière.

Au menu  des frites... yeah



Petite promenade d'environ 700km pour le boulot de Marieke. Visite d'une plantation sensée contenir une certaine variété de plantes, sur lesquelles elle fait des recherches. Malheureusment ça ne correspond pas du tout à ce qu'elle espérait. Un long trajet pour pas grand chose, perso j'ai admiré le paysage :°)



La Tabaski, fête du mouton très attendue par tous les musulmans approche et tous les moyens sont bon pour transporter ces pauvres bêtes.



D'ailleurs on se fait la réflexion qu'ici les animaux sont catégorisés par fonctions, soit ils servent à être mangé, soit ils servent à travailler, dans le champ ou sur la route. Dans les deux cas, ils ne sont pas traîtés comme des êtres vivants mais comme des objets. Ca peut heurter.

On hésite pas à faire des promenades dans les alentours un environnement séduisant de part les gens qui se retrouvent prêt de l'eau pour faire le linge, prendre de l'eau et la ramener au village, faire prendre un bain aux bêtes.
























Un nid de termite... ça m'a toujours fait de l'effet ces petite bêbêtes et leurs facultés à construire de pareilles forteresses, du vrai bêton armé.



Voilavoila, je compte encore rester chez Marieke jusqu'à la Tabaski, où on est invité par un commercçant du village.

Pour la suite j'ai bien envie de m'enfoncer dans le centre du pays, plus précisément à N'Dêm, un petit village dans lequel j'ai passé quelques jours il y a 5 ans. J'espère pouvoir y rester quelques temps et y travailler dans les ateliers de fabrications d'objets d'art et de textile.

Pour ce qui est de Jonathan, aux dernières nouvelles il est arrivé à Nouakchot, avec son bexon. il compte rejoindre le Sénégal toujours sur le bexon, faut croire qu'il est devenu accro hehe, et puis... je suppose prendre une grande bouffée d'african air.

Pas encore de date pour les retrouvailles. Faut trouver ses marques puis on verra.

 

Enfin la suite en image et commentée de Sam toujours en Afrique :)

On ressent les préparatifs de la Tabaski, beaucoup d'agitation dans les rues, surtout au marché de Dagana, ça grouille de monde. La fete du mouton s'annonce mais je me demande bien en quoi ce sera sa fete au mouton, franchement ça va pas etre une partie de plaisir pour lui;

 

 



Avec Marieke et Paul on est invité chez Amadou, un commerçant qui tient une boutique d'alimentation au marché de Dagana. J'ai l'honneur de tenir une corne du mouton égorgé; jpeux pas dire que ça me réjouit mais bon...

 

 

La fete se passe bien, on mange bien, trop en fait, on en aura un peu la nausée, mais comme c'est la première fois que je mange du mouton de cette manière je ne vais pas me plaindre.

Amadou tient Ã  nous faire porter l'habit traditionnel juste pour la photo. 

 

petit lavage de main avant de manger dans le grand plat.

 

 

C'est déjà le moment des adieux, Marieke et Paul qui vont à Dakar m'emmènent avec eux jusque Tiès, là on mange ensemble et on se quitte après avoir passé une bonne semaine ensemble, ça m'a fait beaucoup de bien, encore merci les amis, je vous oublierai pas et si je repasse dans le coin je vous fait signe. Bonne suite à vous, je vous souhaite bien du bonheur.

Je continue en  taxi 7 places direction Bambay, à 12 km du village de Ndem. J'ai prit avec moi 10kg de riz pour l'offrir à Serigne Babakar, le marabout du village; J'ai une légère appréhension, je ne sait pas si je pourrai rester le temps souhaité, si je pourrai travailler, bref, je ne sais pas trop à quoi m'attendre, la dernière fois que je suis venu à Ndem remonte à longemps, les choses ont peut-etre changées.

Beaucoup de questions qui finalement vont rapidement se dissipées une fois arrivé.

le premier sentiment une fois pénétré dans le village c'est "le temps s'est arrêté"; ce sentiment va me poursuivre tout au long de mon séjour dans le village, plus de 3 semaines. Je fais la connaissance de Serigne Babacar et de ses enfants; sa femme étant partie dans sa famille en France, je ne la verrai que quelques jours avant de mon départ.

La paix qui règne dans le village est presque troublante. Les journées sont orientées autour du travail dans les ateliers du centre ou dans le village. Pour ma part je travaillerai principalement dans le maréchage où des oignons, des aubergines et du choux ont été plantés. Mais j'aurai l'occasion de faire le tour des ateliers de couture, teinture, confections d'objets d'art en bois ou en métal, la tisserie etc.

Le village de Ndem a été créé de toute pièce par Serigne Babacar qui lors d'un voyage en France a eu une révélation, celle de retourner dans son pays, dans le village de ses ancêtres et de venir en aide aux gens qui y vivent encore et qui luttent tant bien que mal contre la désertification. Le Sahel a été très touché par ce phénomène qui a contribué à un exode rural massif vers la capital, Dakar.

Pour lutter contre cet exode rural, Serigne Babacar, avec l'aide de sa femme Aissa, a mis en place un plan d'action audacieux. La création du centre avec ses ateliers a permis aux villageois de remonter progressivement la pente; les produits sont aujourd'hui vendu aux 4 coins du monde et l'association des villages de Ndem, environ 15 villages en tout ont permis à environ 300 personnes de trouver du travail; un exploit que seul le marabout a tenté et abouti.

Le village est divisé en plusieurs partie. Il y a le Daara, lieu où vie le marabout et sa famille et les disciples du marabout, les Baaye Fall. Les invités sont logé dans une case qui comprend 3 pièces, dans le Daara. Les autres villageois vivent dans des cases un peu à l'écart. Il n'y pas d'eaux courantes dans les cases et la plus part n'ont pas d'éléctricité, mais c'est déjà un grand luxe d'avoir de l'eau qui sort de trois robinets raccordés à un forage. Les autres villages doivent encore puiser l'eau d'un puit, ce qui est une lourde tâche; sans compter que la qualité de l'eau est nettement meilleure avec le forage.

Au bout d'une semaine j'ai la surprise de voir débarquer Jonathan qui restera une semaine avant de repartir; toujours sur son vélo vers Mbour pour passer les fêtes avec son tonton.

 

 

La boulangerie du village; je peux pas m'empêcher d'y passer du temps.

Je donne aussi un coup de main aux Baaye Fall qui font du rabat, il s'agit de rassembler de la paille avec du fil de fer, ce qui servira comme couverture des toits du village.

Et ici le sacket, la méthode est un peu similaire, ça servira de cloison entre les cases, et c'est très joli

 

ici on accompagne Serigne Babacar dans un village voisin, voir l'état d'avancement des travaux au maréchage, ici il y a encore un puit et les femmes du village s'activent autour toute la matinée.

Un autre problème c'est le charbon, cause de déforestation massive. Pour lutter contre le village a fait appel à l'université d'agronomie de Gembloux pour trouver un autre combustible. La solution s'appelle Bio-Terre. C'est un mélange de coque d'arachide et d'argile. C'est une combustible rapide, bon marché et écologique.

Sous forme de bûche, le Bio-terre est utilisé pour le four de la boulangerie.

Madiab aoccupé a faire de la couture dans l'atelier Bogolan.

Les teinures sont pour la plus part naturelles, à base d'argile de cendres et de plantes, le tout fermenté.

Les desseins délicats sont fait à la main, les autres avec des pochoirs.

Mon terrain de jeu pendant 3 semaines ;)

 

 

 

Et ici un petit rappel à Sunseed, l'association espagnole. J'ai pu montrer la technique apprise là-bas.

Les moments de détentes sont très importants. Le thé et puis les enfants avec lesquels j'ai eu de franches rigolades.

 

 

 

 

 

 

Lors de mon séjour à Ndem je me pose énormément de questions, loins de tout j'ai le sentiment de me rapprocher de moi-même, j'envisage à plusieurs reprises de rester ici, de m'installer pour un temps indéterminé, mais en même temps j'ai aussi le sentiment que ce n'est peut-être pas encore le moment, que je dois encore trouver autre chose, voir autre chose, approfondir d'autres lieux, mais je suis heureux d'être passé par ici et je reviendrai un jour, c'est certains.

En attendant je suis prit d'une pulsion pour continuer, je fais donc mes adieux et repars direction Bambay puis Dakar, objectif, le port des voiliers où je vais retrouver Jonathan.

Arrivé à Dakar, c'est très dur pour moi de sortir de la bulle protectrice dans laquelle j'étais depuis 1 mois, retrouver la ville dans toute sa splendeur, ou plutôt dans toute sa misère. Je passe la première nuit dehors, le lendemain je rencontre Jonathan au Club des voiliers de Dakar. Ici va commencer un long moment d'attente, il faudra s'armer de patience et de persévérance pour trouver un propriétaire de bateux qui veuille bien nous embarquer sur son voilier pour une trversée toutes directions sans payer. Après l'auto-stop, le bateau-stop...

Il s'agit d'aboder les proprio avec souplesse et beaucoup de stratégie, je ne sais pas si nous allons y arriver, en tout cas n'est pas gagné.

Il va falloir croiser les doigts pour nous !!! 

 

Le temps passe au CVD (club de voiles de Dakar) et rien ne semble vouloir avancer favorablement pour nous. Bien que nous ayons trouvé un gars qui semble motivé à nous emmener avec lui, rien n'est moins sûr. Ce type ne semble pas pressé et son discours est pour le moins paradoxale, une fois c'est blanc, le lendemain c'est noir et nous on sait plus trop quoi penser mais comme c'est le seul plan qu'on a faut bien faire avec.

La tension monte de jour en jour, tant Jonathan que moi-même sommes sur les nerfs, et on décide de prendre un peu l'air. Concernant le voilier sur lequel on est sensé embarquer, il faut attendre de pouvoir le sortir à terre pour le carrèner, c'est-à-dire le nettoyer de tous les coquillages qui se sont accrochés sur la coque et puis le peindre avec une première couche d'antifouling, un produit qui évite justement que les algues et cocquillages viennent se mettre sur la coque. Bref c'est un boulot qui se fait très rapidement, ce qui prends un temps de dingue c'est la sortie du bateau, car il y a sois-disant une liste d'attente mais qui est gérée par un gars qui gère ça, disons Ã  l'africaine...

Donc on décide de prendre l'air, séparément, histoire de vraiment déconnecter et ne plus penser à cette foutue traversée qui nous hante jour et nuit. Jonathan décide d'aller en Gambie, moi en Casamance, on doit se rejoindre en Casamance, à Ziguinchor pour prendre un ferry et revenir à Dakar.

Ici Jona donne un coup de main à notre pote Pape qui tient une petite boutique en face du CVD, en fait Jona reluque les biscream et espère que Pape va lui en refiler, faut dire qu'il est framchement devenu accro à ces biscuits. En termes de sucreries, chocolat et companies, c'est la seule chose qu'on peut se permettre, donc...

Et ici Jona (avec une boite de PinTon, que c'est tellement bon sur ton pain) et Pape (avec un paquet de clopes que c'est tellement bon pour tes poumons)

 

 

C'est parti pour une semaine de vacance :)

Pour aller en Casamance j'ai le choix, soit je prends la route qui contourne la Gambie et qui est franchement très longue soit je traverse la Gambie et je gagne environ 10h de bus. J'opte pour la seconde solution. Départ vers 22h, arrivée en Casamance vers midi, le lendemain après un voyage très éprouvant en mini bus, collés les une contre les autres. La traversée du fleuve Gambie se fait rapidement à l'aide d'un petit bateau et la route se poursuit en bus jusque ZIguinchor.

A Ziguinchor j'ai un contact chez qui je vais pouvoir être hébergé, il s'agit de la famille d'une fille qui travaille au bar du CVD. Le gars en question est enseignant dans une petite école.

Le lendemain de mon arrivée je décide de me rendre dans un lieu que j'ai repéré dans un guide du routard qui date de 1970, il s'agirait en fait d'un hopital psychiatrique expérimental. Le Français, à l'origine du projet avait imaginé reconstituer un village typiquement Africain, avec son grand Baobab au milieu de la place et d'autres éléments symboliques. L'idée étant de soigner les maladies mentales des gens tout en les gardant dans un milieu sécurisant, car en Afrique la maladie mentale n'existe pas à proprement parler. On fait appel à un marabout si un membre de la famille est atteint par un mauvais esprit etc., mais jamais on fera appel à la médecine occidentale, la médecine des blancs. Bref, je me rend donc à cet Hôpital et en chemin je passe devant l'Université de ZIguinchor et je vois qu'il y a pas mal de monde devant la porte et une ambiance assez animée. Je me renseigne auprès d'un jeune étudiant qui m'explique qu'il sont en grève, car le gouvernement ne donne plus de bourse aux quelques 2000 étudiants et ce depuis plusieurs mois, sans compter que les étudiants n'ont pas de lieux où se loger... Je suis intéressé par ce mouvement et le temps passe, il y a de + en + d'étudiants qui se raasemblent devant l'entrée et je comprends qu'une manifestation se prépare et qu'ils attendent d'être plus nombreux.

Je décide de me joindre aux groupes de manifestants, histoire d'avoir une idée de la manière dont ça se passe ici et je ne serai pas déçu. Le groupe d'étudiants ( pas moins de 1000 -1500) se met en route: `rapidement j'en vois qui ramassent de grosses pierres, chez nous ça serait plutôt des pavés. En passant devant les écoles secondaires, les étudiants s'arrêtent et délèguent un petit groupe qui entre dans les classes pour ameuter les jeunes, petit à petit les écoliers sortent des classes et se fondent parmi les autres manifestants. C'est ce qu'ils appellent le principe de solidarité, les profs ne semblent pas intervenir et donc consentir à la manoeuvre. Au bout de quelques km la foule s'arrête net, il y a un barrage de flics devant. Maintenant tout se passe très rapidement comme c'est souvent le cas, les étudiants balancent leur gros caillous et les flics répondent à coups de lacrimos, le tout en quelques minutes, tout le monde se disperse, l'air est devenu irrespirable, je vois autour de moi des gamins qui se tiennent le visage avec des chiffons imbibés d'eau, d'autres qui pleurent car les yeux piquent et ils ont du mal à respirer.

Je suis dégouté, une fois de plus... Ici c'est pareil qu'ailleurs...

 

 

 

 

Je poursuit donc ma route vers lers ce fameux village psychiatrique. Je serai un peu déçus de ce que je vais voir mais finalement c'est tout à fait à l'image de cette Afrique qui reçoit un jour une aide financière pour un chouette projet et le jour suivant il n'y a plus rien, ceux qui ont montés le projets sont partis et personne n'a pris le relais.

Le village a bien existé mais n'a pas duré, les fonds ont manqués et aujourd'hui il m'y a qu'un seul psychiatre Sénégalais qui reçoit tous les jours dans un cabinet. Il est bien sympa, entre deux consultations il prends quelques minutes pour répondre à mes questions et m'expliquer la mentalité des gens, liée à une culture typique dans laquelle la psychiatrisation des gens n'existe pas, on aide les gens en milieu ouvert ou à domicile mais on les hospitales jamais. Pour lui, qui a fait ses études en France, c'est très intéressant de travailler ici, car ça lui permet de mélanger sa culture Faricaine aevc ce qu'il a pu apprendre en France.

Je poursuit donc ma route et décide de passer chez Moustapha, l'enseignant qui m'héberge. Il est justement dans sa classe et donne un cours de français à des jeunes qui sont en retard scolaire. Je fais impression au moment ou je rentre dans la classe et les filles veulent que je me mette à côté d'elles, hehe, mais bon, je suis pas venu pour foutre le bronx, donc je m'installe discrètement dans le fond de la classe et j'observe le cours, un vrai régal.

OUF, je suis pas le seul à fère des fotes d'ortograf :)

Les jours qui suivent je m'enfone un peu plus dans la nature Casamançaise, Moustapha m'a donné une adresse d'amis qui pourront m'héberger.

Je suis particuli`rement intéressés par les constructions en banco. Il s'agit en fait d'un mélange subtil de terre ( Argile de préférence) et d'eau, cet ensemble, une fois travaillé et posé peut tenir plus de 10 ans, c'est très résistant. Le toit est fait de bois et recouvert de paille ou de taule, de + en +, moins joili mais pas besoin de refaire tous les 2 ans.

 

 

 

 

 

Je fais le tour du village avec François, le gardien d'un site touristique chez qui je suis hébergé.

 

Encore une construction en banco; Il s'agit cette fois d'une case à impluvium. Construite en forme de cercle, cette case ancestrale permet d'accuiellir une famille éalrgie. Au centre il y a une ouverture vers le toit qui permet à l'eau de pluie de passer et d'alimneter les fleurs qui sont au centre. C'est incroyablement bien pensés et très beau une fois terminé.

 

 

Le tour se terminera chez des amis du gardien, à boire du vin de palme, abcolument dégeulasse.

 

 

 

 

 

 

 

C'est déjà la fin de ce mini trip en Casamance, je rejoins Ziguinchor et Jona pour prendre le ferry. Sur le bateau on se raconte nos histoires et il paraît que la Gambie c'est plutôt sympa, en tout cas Jna a bien dansé à un festosh.

La mer ce sera notre première expérience et le mal de mer s'annonce plutôt trash, autour de nous des dizaines de gens sont malades et vomissent dans tous les coins, il faut que je m'allonge, faire passer ça. Au matin avec Jona on s'amuse à voir les gens allongé devant l'infermerie, ils ont tous reçus leur petit cachet pour passser une bonne nuit, faut croire que ça les a tous bien assomé.

Nous revoila donc à Dakar, et donc au CVD. Quelles sont les nouvelles mon capitaine ? Ben heu, rien de neuf en fait. mouais OK, là ça commence franchement à nous gonfler son histoire.

Et l'histoire va prendre une fin assez radicale quelques jours plus tard, quand le gars chargés de la sortie des bateau donne l'autorisation au capitaine de sortir le siens. Il s'avère que son bateau a un tirant d'eau trop grand pour supporter le berre, il semble en effet qu'il aurait donné de fausses informations au gars chargé de la sortie. Résultat, le bateau ne pourra jamais sortir de l'eau sur ce berre. Tout ce temps donc pour rien, à attendre comme des cons, pour rien.

Pour Jona, c'était la goutte d'eau, il décide de partir, rebrousser chemins et tenter d'autre expériences ailleurs. Moi je suis perdu, je ne sais plus quoi faire, impossible de rebrousser chemins et continuer en Afrique ça ne m'enchante pas, j'ai l'envie pressante de voir autre chose, de découvrir une autre réalité. Autour d'une bonne pizza, je discute avec Jona qui pour me rassurer me dit que s'il était médecin il me ferait une prescription pour que je prenne l'avion, mais j'en suis dégouté, je m'étais dit que l'avion serait la dernière des dernières solutions et me voila confronté à ça.

Le temps de se sáparer est arrivé. Au moment de partir Jona me dit qu'il vient de rencontrer un gars qui va au Cap Vert, il part dans l'aprèm. Le Cap Vert c'est à 3 jours de Dakar et une fois au Cap Vert le même sénarios va recommencer, trouver quelqu'un qui ira de l'autre côté... je ne suis pas emballé car ras le bol du bateau. Nos routes se séparent donc ici, la route va se poursuivre seul; nous savions que cette éventualité pouvait se produire et nous assumons et comprenons donc pleinement le choix de l'autre. Moi je vais direction l'Aéroport et Jona direction la Mauritanie.

Hasta luego amigo, portes-toi bien et merci pour tout; on se racontera la suite autour d'une bonne bière un de ces quatre

Voici la dernière photo, avec Pape évidemement, parce que franchement heureusement qu'il était là notre Pape.

Je me dirige donc vers l'aéroport et rentre dans une agence de voyage histoire de voir ce qu'il y a de + intéressant. En fait pas grand chose, les prix sont vachement élevés sans compter que la seule direction c'est le Brésil et mon oncle qui réside au Brésil m'a dit qu'il fallait un billet aller-retour si j'arrive au Brésil en avion, donc famchement c'est pas intéressant. La seule option intéressante c'est de prendre un ticket à partir du Cap-Vert, là c'est franchement pas cher.

Ni une ni deux je repense au gars qui part dans l'aprèm et je file direction CVD, maintenant tout va se jouer dans les minutes qui suivent. Arrivé au CVD je me met à la recherche du gars, il s'appelle Mike, c'est tout ce que je sais. On me dit qu'il est sur son bateau et qu'il s'apprête à partir, je m'arrange donc pour être amené sur son bateau, je le rencontre et là, il me dit que c'est OKm moyennant contribution pour la bouffe, mais je dois me dépècher, car dans deux heures il se barre et moi je dois encore passer à la police du port pour faire ma sortie et acheter deux ou trois bricoles. La course contre la montre vient de commencer, pas le temps de passer sur le net pour prévenir de mon départ, ce qui ne plaît guère mais bon, pas le choix. Je parviens de justesse à boucler le tout et me retrouve sur IZIS, avec son capitaine Mike, le capiatine en second Jules et Georgette alias Cocotte la compagne de Mike...

Après la série "Globetrotter", préparez-vous à la suite sous le nom de  "Globeflotteur"

 

 



07/12/2008
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