la révolte d'une soumission (par Sam)

quelle étrange vision que celle que l'on a lorsque devant un mirroir ce sentiment de toute puissance ou de médiocrité absolue s'empare de nous, une terrifiante analyse de notre être qui dresse un tableau parfois noirci par des années d'endoctrinement, de soumission totale et d'aveuglement de ce que nous sommes, de qui nous sommes.

pourquoi l'être humain accepte-t-il aussi docilement toute forme de soumission, quelle soit religieuse ou sociétale ou organsiée par une poignée d'individus peu scrupuleux et avides de pouvoir ?

quel intérêt avons-nous à nous contempler dans ce mirroir de la désolation si ce n'est la rassurante sensation que provoque le sentiment de ne s'appartenir qu'en partie, de reléguer une partie de notre vie à un tiers pour mieux nous détacher de ce qui nous fait le plus peurs ?

Que d'aventure en aventure l'accumultion de sensations d'échecs parvienne à réguler l'envie, le désir et l'espoir humain que tout enfant nourrit au cours de sa jeunesse et qui finit par accabler celui ou celle qui ne distingue plus sa vie de celle des autres.

Du cinéma tous les jours. Une adaptation efficace et en temps réel de l'écran à la réalité collective dans laquelle l'individu ne distingue plus  sa place si ce n'est celle qu'il occupe dans un troupeau de mouton avide de brouter l'herbe la plus verte sans se soucier du paturage qu'il piétine, sans se soucier des chiens de garde qui  veillent sur lui tels de braves toutous à leurs maîtres et des maîtres qui ne savent plus au juste s'ils sont maîtres ou esclaves de leurs chiens.

Un spectacle dans lequel chaque comédien est spectateur et chaque spectateur un acteur, un mélange subtile et distrayant.

Une seule question :  comment faire pour quitter cette salle de théatre sans passer par la porte de sortie, marquée "EXIT" ?



10/02/2009
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